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jan
Quand la mer monte! (I adore Yolande!)

Quand la mer monte, y a le Nord qui s’réchauffe le cœur
Quand la mer monte, y a
Quand la mer monte, y a les Ch'timis qui s'font désir et envie
Quand la mer monte, y a Yolande la louve qui bat son masque.
Quand la mer monte, y a les bourrelets qui valsent dans la soie
Quand la mer monte, y a les tubas trop gras qui remuent des bras.
Quand la mer monte, y a Deschiens qui sont patrons de zinc lustré
Quand la mer monte, y a les zones pétrolières qui apprivoisent les étoiles
Quand la mer monte, y a les bégonias qui s’(p)étalent de rose sur les murs
Quand la mer monte, y a la solitude qui se noie sous le banc de sable public
Quand la mer monte, y a les platanes qui se couchent sous les caresses de la pluie.
Quand la mer monte, y a les champs de poteaux statiques qui se lient d’électricité
Quand la mer monte, y a les géants tremblent de leurs armatures de bois et de bière
Quand la mer monte, y a les dents de devant qui embrassent comme Cary Grant
Quand la mer monte, y a les flonflons et les tsouins tsouins qui sonnent
Quand la mer monte, y a pas de quoi avoir honte, vraiment pas de quoi…
Nous dansions ? Et bien, chantons maintenant…
Raoul De Godewarsvelde - Quand la mer monte (1968)
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Tout près du Cap Gris Nez, quand j'ai fini d'pécher,
Once s'retrouve chez Léonce, on est onsse
On mesure les poissons en vidant des canons
Et on passe vite le cap, car ça tape.
Bientôt plus d'Cap Gris Nez encore moins d'Cap Blanc Nez,
Ce qu'on voit c'est nos nez tout rouge et
Quand les verres que je lève ôtent le sel sur mes lèvres,
Moi, je pense à Marie qui est partie.
Quand la mer monte, j'ai honte, j'ai honte
Quand elle descend, je l'attends,
A marée basse, elle est partie hélas,
A marée haute, avec un autre.
Lors Le nez dégrisé, je quitte l'estaminet,
Et je regarde en rêvant, le ridens,
L'autre côté de la mer, les collines d'Angleterre.
Mon Dieu qu'l'monde par ici est tout p'tit.
Et à gorge déployée sur le flot déchaîné,
Je l'appelle à grands cris: "Viens Marie".
P't'ê' qu'à la molliment, pour pêcher c'est le bon temps,
Mon filet m'la rendra dans mes bras.
Quand la mer monte, j'ai honte, j'ai honte
Quand elle descend, je l'attends,
A marée basse, elle est partie hélas,
A marée haute, avec un autre.
http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=57392.html
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=105&art_id=198602
Message personnel:
Irène et Dries sont un peu comme Momoz et Mimil...
09:07 06/01/2005 | Lien permanent | Facebook
Commentaires
C'est pas L'homme qui pRend la mer
(c'est la)
Mère qui pend l'Homme
(et, id'm - Yolande forêver)
Écrit par : Crevette | 06/01/2005
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